Comment la paix d’esprit😌peut donner le vertige ?
« As-tu déjà regardé à l’intérieur de toi pour y découvrir des trésors cachés, qui, pourtant, t’appartiennent depuis toujours ? »
Marie-France Gagnon
La respiration. Je dois me connecter sur ma respiration. Allez, arrête de penser et respire.» Mais comment je fais ça? Comment j’arrive à faire taire mes pensées? Comment j’arrive à faire le vide, à me concentrer que sur le moment présent?
La pleine conscience : bien plus qu’une question de sensation
La première rencontre que j’ai vécue avec ma pleine conscience, j’étais au Couvent Val-Morin. J’ai eu la sensation de chuter de haut, un puissant vertige qui partait du haut de ma colonne vertébrale à mon coccyx. C’est à ce moment-là que j’ai douté de mes capacités à me détendre. J’en avais tellement besoin, parce que je vivais dans un sentiment d’urgence qui me grugeait de l’intérieur. Je n’en pouvais plus de me mettre autant de pression pour réussir. Heureusement, Marie-France a ouvert la bouche et je me suis sentie submergée par toute la bienveillance qu’elle dégageait. Sa voix me fascinait : elle m’apaisait tellement. Je ressentais un si grand désir d’évacuer mon stress, de m’offrir un instant juste pour moi, de ne plus penser à ma longue liste de choses à faire, que j’ai tout donné pour décrocher.
Le rien qui fait du bien
La visualisation, j’aime ça et j’en fais souvent. Prendre le temps de contempler vraiment un paysage, aussi. La texture de l’écorce d’un arbre. Me laisser bercer par le gazouillis d’un oiseau. Juste ça, c’est comme une seconde nature pour moi. Mais là, il fallait que j’arrête tout et que je décroche totalement. Observer à l’intérieur de moi, je n’avais jamais fait ça. Jamais. Il faisait noir. Ça m’a donné la frousse. Faire cet exercice de pleine conscience en groupe, c’était un vrai défi. J’ai décidé de faire une première retraite de yoga et de méditation pleine conscience en octobre 2018. Je n’avais jamais fait de yoga, sauf avec mon bébé de 3 mois. On s’entend que ce n’est pas la même chose du tout.
Observer le silence en pleine conscience et faire pause sur sa vie
Parmi toutes ces personnes déterminées à se connecter, chaque bruit me distrayait de ma propre intention de connexion. J’étais un peu, pas mal désemparée au début. Qu’est-ce que je faisais là, au juste? Quelle idée j’avais eu d’essayer cette expérience zen? Je pensais que décrocher serait beaucoup plus facile que ça. Respirer lentement avec de profondes inspirations : y’a rien là. Mais le faire avec l’intention de paix en soi, je ne sais pas le faire du tout.
Ma volonté de réussir à m’enraciner dans la pleine conscience était plus grande que tout. Je m’y suis reprise plusieurs fois pour arriver à me libérer de cette petite voix qui me mitraillait l’esprit. Je ne l’avais pas remarquée auparavant. Est-ce qu’elle était discrète? Pas vraiment, au contraire. Elle jouait un rôle omniprésent et accaparant. Chaque jour, elle envahissait toutes les secondes de ma journée et de ma nuit, parfois, aussi. J’étais responsable du contrôle qu’elle avait sur moi au quotidien. Ça me fait frissonner quand j’y repense. Se peut-il que cette voix devenait le grand maître de ma vie? Il y avait de fortes chances.
Mes actions de pleine conscience au quotidien
Aujourd’hui, je suis fière d’avoir persévéré et d’employer les techniques enseignées par Marie-France. Quand mon ado essaie de me faire perdre patience, il voit tout de suite que ma respiration ne lui permettra pas d’avoir le dessus et il n’a pas le choix de désamorcer son attitude provocante envers moi.
Si, demain matin, tu me demandais de repasser par le même chemin pour découvrir la pleine conscience au quotidien, je te dirais que je le ferais mille fois et que j’aurais aimé savoir que ça existait avant. Mais, mieux vaut tard que jamais, comme on dit. ;) Je lâche prise et reste zen !
Je t’invite à découvrir les 5 jours pour découvrir la bienveillance au quotidien : en cliquant ici
Marie-Belle Ouellet
